Le confort thermique : le summum de la perfection pour une maison

Le confort thermique est une sensation de température qui est propre à chacun. Selon les statistiques établies par l’Ademe, environ 78 % des Français réalisent des travaux d’amélioration de confort thermique dans leur maison, dans le but de réduire les factures d’énergie. De plus, il faut trouver le juste équilibre entre la température du logement et le niveau de l’humidité. En général, le confort thermique d’une habitation dépend de plusieurs paramètres.

Les 3 principaux niveaux de l’obtention d’un bon confort thermique

Pour obtenir un bon confort thermique, il faut agir sur ces 3 niveaux :

  • Les occupants : la sensibilité de chacun a une grande influence sur le confort thermique. Ainsi, il est indispensable de porter une tenue adaptée à chaque saison.

  • Le bâti : il s’agit d’installer des isolants et des fenêtres performantes permettant de diminuer les mouvements d’air et d’éviter le phénomène de parois froides.

  • Les systèmes de ventilation intégrés comme la VMC hygroréglable associée à une température de consigne autour de 19 °C et 20 °C et à une bonne régulation réduisent également les consommations d’énergie et améliorent le confort thermique.

Les modes de transmission de la chaleur (chauffage)

On distingue 3 modes de transmission de chaleur :

  • Par conduction : celui-ci est propre aux solides (des corps ou des objets distincts). La transmission de chaleur s’effectue du chaud vers le froid.

  • Par rayonnement ou radiation : la transmission s’effectue par l’intermédiaire des rayons électromagnétiques (soleil ou ondes infrarouges). Pour le cas d’un vitrage simple, le rayonnement émis est froid, notamment en hiver, ce qui entraîne un inconfort thermique. Il est alors conseillé d’adopter un vitrage double.

  • Par convection : ce mode de transmission est spécifique aux fluides pouvant se déplacer (gaz, air et liquides). Quand les volumes à chauffer sont importants, il est déconseillé d’utiliser des « soufflants » ou des « convecteurs ».

Les critères dont dépend le confort thermique

Il existe plusieurs critères à prendre en compte pour avoir un confort thermique :

  • Le métabolisme ou la production de la chaleur à l’intérieur du corps humain : ce paramètre permet de maintenir la chaleur autour de 36,7 °C. Il est aussi recommandé de pratiquer régulièrement des activités physiques en complément.

  • L’habillement : c’est le point le plus important à ne pas négliger. Il représente une résistance thermique performante et permet de réguler les échanges de chaleur entre l’environnement et la surface de la peau.

  • La température de consigne ou ambiante : elle doit être bien paramétrée : entre 19 °C et 20 °C. Au-delà de celle-ci, on risque de puiser de l’énergie jusqu’à 7 % environ.

  • La température des parois transparentes ou opaques : elle a une influence sur la température ressentie. Pour la calculer, il faut faire la moyenne entre la température ambiante et celle des parois. Aussi, il faut limiter les ponts thermiques grâce à une bonne isolation du logement afin d’augmenter la température.

  • Les mouvements d’air : il s’agit de l’humidité et des courants d’air. L’humidité de l’air intérieur doit se situer entre 40 % et 60 %, surtout en hiver. C’est en fonction de celle-ci qu’on peut déterminer si on doit diminuer ou augmenter la température d’une pièce. Pour la réguler, il est recommandé d’installer une ventilation mécanique contrôlée avec laquelle le renouvellement de l’air dans toute la maison est automatisé. Quant au courant d’air, il est qualifié comme un phénomène naturel des mouvements d’air apparaissant par différence de température. Il favorise la transpiration en été, tandis que ce sont les échanges thermiques entre l’air et le corps en hiver.