Quels sont les éléments constitutifs d’une VMC ?

L’invention de la ventilation mécanique contrôlée (VMC) est une preuve tangible du fait que l’ingéniosité humaine reste au service de notre confort et de notre santé. Présent dans foyers et les entreprises depuis un demi-siècle, ce système de ventilation n’a cessé d’évoluer en passant d’un système à débit réglable à l’option hygroréglable. Afin de comprendre l’utilité de cette installation, il est important de parler des éléments essentiels la constituant.

Les constituants de base d’une VMC

La ventilation mécanique contrôlée vise essentiellement à assainir l’air intérieur. Cette fonction de purification lui permet d’assurer une double fonction. Le mécanisme est le suivant : l’air pollué interne est extrait, puis évacué. Par ailleurs, l’air frais extérieur, appelé air pur est aspiré, puis conduit à l’intérieur. Les éléments constitutifs de ce système de ventilation sont :

    • Le moteur : C’est le principal garant du confort respiratoire des résidents. En effet, il est chargé d’évacuer l’air pollué du bâtiment et d’assurer la conduite d’air frais extérieur à titre compensatoire.
    • Les bouches d’insufflation qui assurent l’aspiration de l’air frais extérieur ;
    • Les bouches d’extraction qui dépriment l’air pollué interne de chaque pièce. En effectuant cette action, il active automatiquement les bouches d’insufflation afin d’assurer l’approvisionnement en air pur.
    • Les conduites d’air reçoivent l’air neuf de la grille d’entrée d’air et le dirige vers les pièces de la maison ;
    • Les canaux d’évacuation conduisent l’air impur vers l’extérieur.

Le mode de fonctionnement d’une VMC est assez simple. Cependant, son installation doit être assurée par un électricien professionnel, afin d’optimiser le système de ventilation et d’éviter les accidents électriques.

Quelques règles d’utilisation

Le mode de vérification du fonctionnement

Le fonctionnement d’une ventilation mécanique contrôlée est conditionné par celui des bouches d’extraction et d’insufflation. Le système de vérification est simple. Il suffit de placer du papier au niveau de chaque bouche. Celle-ci est fonctionnelle si le papier est aspiré et s’y fixe. Si toutes les bouches produisent le même résultat, alors le système de ventilation est fonctionnel. Dans le cas échéant, un entretien est requis.

Les options d’utilisation

    1. Le modèle simple flux

Il s’agit d’un système de ventilation dont les fonctions d’assainissement et de dépollution sont assurées par un seul moteur. Celui-ci provoque en même temps l’aspiration de l’air pur et l’évacuation de l’air pollué. Ce système permet de débiter à chaque fois, une même quantité d’air. Son principal inconvénient réside dans sa consommation énergétique, à cause du fonctionnement incessant du moteur.

    1. Le modèle hygroréglable

Avec une VMC hygroréglable, la distribution d’air est conditionnée par l’humidité de chaque pièce. En effet, ce dispositif est muni d’un détecteur d’humidité. Il fonctionne de la manière suivante : lorsqu’une pièce est humide, le ventilateur rattaché au moteur est activé automatiquement. Il fonctionnera jusqu’à ce qu’à ce que l’humidité disparaisse. Ce modèle permet de réduire la consommation énergétique.

L’entretien

Pour assurer sa pérennité, la VMC doit être nettoyée régulièrement. En effet, sa mission purificatrice donne lieu à une accumulation de poussières au niveau des bouches, du ventilateur et des filtres. Par conséquent, il est judicieux de les nettoyer régulièrement à l’aide d’un aspirateur. Dans le cas où on constate un encrassement, il est impératif de les nettoyer avec un chiffon en coton imbibé d’un dégraissant. Par ailleurs, malgré le fait qu’elle n’est pas toujours visible, la tuyauterie doit également faire l’objet d’un nettoyage fréquent.

Le consentement administratif

Étant donné que la VMC contribue au confort atmosphérique et à la préservation de la santé de tous, son installation est très sollicitée par l’administration. Ici, le consentement administratif est conditionné par la conformité de l’installation aux normes électriques. En effet, une mauvaise installation peut être à l’origine d’une coupure de courant ou d’un accident électrique. Par ailleurs, il est important de noter que la mise en place d’une VMC est un choix personnel, car il n’est pas exigé par l’administration.