Tuto : comment poser les tuiles à emboîtement ?

Aujourd’hui, différents types de tuiles sont disponibles imposant chacun des techniques de pose différentes les unes des autres. Les tuiles à emboîtement présentent en tête de même que sur le côté, des encoches et des nervures. Ces dernières peuvent s’avérer élémentaires, complexes ou triples permettant ainsi d’assurer un montage imperméable. Voici les différentes étapes de l’installation des tuiles à emboîtement.

Fixer l’écran sous toiture

Avant de penser à installer l’écran sous toiture, il est bien évident que la charpente doit être préalablement mise en place. Ensuite, en partie basse de ce dernier, vous devez positionner et fixer le larmier. C’est généralement une sorte de bavette d’égout faite de matériau en zinc ou en PVC. Il est mis en place afin de garantir la continuité de ruissellement vers une gouttière. En vue de permettre une libre dilatation des matériaux, veiller à ne pas trop forcer le fixage. La première bande de l’écran sous toiture doit être bien tendue et agrafée au chevron de l’armature.

Le repère préalablement mis en place vous orientera lors du recouvrement avec des bandes disposées les uns sur les autres. Tout compte fait, à la fin du processus des travaux de couverture, l’écran HPV doit être réparti sur le faîtage. Enfin, dans le but de conforter la fixation de l’écran, des contre-lattes sont clouées au droit du chevronnage. Elles permettent également de ménager une lame d’air facilitant et engendrant la ventilation tout en servant par la même occasion de support pour les liteaux.

Comment poser les liteaux ?

L’installation des liteaux est la partie très délicate du processus de pose des tuiles à emboîtement. Pour ce faire, il faut un repérage précis des liteaux. Cela fait partie des procédés essentiels à retenir. Une tuile est positionnée sur des chutes de liteau en faisant en sorte qu’elle dépasse les chevrons et descende exactement au niveau du centre du chéneau à poser plus tard.

Par la suite, commencez déjà par le repère supérieur du liteau à installer et prenez les différentes mesures. Puis à l’aide du cordeau à poudre, marquez-les. Cependant, les différents écarts et mesures à prendre sont spécifiés par le concepteur. Les professionnels du domaine comme PIRES MARTINS CHRISTOPHE savent comment s’y prendre. Une fois toutes ces dispositions prises, vous pouvez passer au :

  • Fixage des liteaux et ;
  • Fixage du liteau de basculement.

L’interstice des liteaux

Pour bien mettre en place les tuiles à emboîtement, il faut que les liteaux soient bien installés. C’est l’écartement visible d’une tuile (le pureau) qui détermine l’interstice des liteaux. Généralement, le “pureau moyen” est signalé par le concepteur, mais par précaution, il vaudra mieux déterminer le “pureau pratique” en prenant 12 tuiles au hasard dans la portion à utiliser.

Ensuite, encastrer les tuiles sur le dos en les tirant autant que possible avant de noter la portée nommée “L”. C’est en effet la distance se trouve entre les bordures inférieures de la première et de la onzième tuile. Pour obtenir l’écart “l”, vous devez les serrer le plus possible et prendre la mesure enfin. Ainsi avec ces données, vous pouvez déterminer le pureau pratique :

P = (L + l) / 20.

La mise en place des tuiles

Elle débute généralement par la rangée inférieure de la descente, du flanc droit ou du flanc gauche et ce, en tenant compte du sens d’encastrement latéral. Suivant le type de tuile, la seconde rangée est disposée sur la préexistante à accolage droits ou mêlés. Cependant, dans les régions où le climat est caractérisé par de forts courants d’air, il est préconisé de renforcer la fixation des tuiles par des fils de fers galvanisés.

La fixation proprement dite des tuiles débute en premier lieu par l’obstruction des talons de jonction sur le liteau. Ensuite, l’insertion des bordures basses dans les bordures hautes des tuiles d’aval. Toutefois, lorsqu’une pente dépasse 0,80 m/m, dans les régions de forts vents, il est conseillé de renforcer la combinaison par fixation d’au minimum 3 tuiles par m2, soit par hannetonnage, soit par cloutage.