Extension d’une vieille maison : les règles à suivre
Les vieilles maisons ont un certain charme. Grâce à leurs architectures d’antan qui font leur originalité, elles restent pour leurs propriétaires des biens d’une grande valeur. Cependant, réussir à ancrer ces propriétés dans l’ère du temps demande certains réaménagements. Penser à l’extension d’une vieille maison peut alors être une bonne idée, mais il faut les connaissances appropriées. Des règles d’urbanisme à la réglementation thermique, il est nécessaire de maîtriser les dispositions légales en vigueur pour rénover en toute tranquillité votre maison. Découvrez dans les lignes à suivre de cet article tout ce qu’il y a à savoir à ce propos.
Extension d’une vieille maison : les dispositions à prendre
Réussir l’extension d’une ancienne maison peut s’avérer être un grand défi. En effet, certains paramètres doivent être pris compte avant le démarrage des activités. Vos travaux doivent en réalité correspondre aux normes règlementaires requises en matière d’environnement, d’architecture et de patrimoine. Vous pouvez donc contacter une entreprise de rénovation pour vous aider dans votre démarche. Leur aide vous sera sûrement précieuse pour l’élaboration de votre projet d’extension.
En général l’extension d’une vieille maison change son aménagement global. La réfection des charpentes, l’isolation des murs, les travaux de menuiseries sont autant d’éléments à évaluer et dont les coûts doivent être estimés pour une réussite du projet. Cela étant, avant de vous lancer définitivement dans des travaux de construction il faudra vous assurer que votre projet respecte certaines règlementations.
Le plan local d’urbanisme
Ce cadre juridique propre à votre localité ou commune peut vous poser certaines limites. Certaines habitations en France sont classées dans des secteurs dits protégés ou sauvegardés. De ce fait, elles doivent se soumettre à des obligations fixées par l’ordre des architectes des bâtiments de France ABF. Ces obligations visent pour la plupart la préservation du patrimoine.
Vous devez en plus du permis de reconstruire à demander aux services d’urbanisme, déclarer toute augmentation de surface. Cette norme légale à laquelle vous devez vous soumettre implique une actualisation de vos taxes foncières et d’habitation.
La déclaration des travaux
Ce document à valeur légale est exigé par les autorités en charge de l’urbanisme dans des cas d’extensions de maisons. Pour l’obtenir, vous devrez remplir un formulaire appelé CERFA et le déposer à la mairie. Une suite sera ensuite donnée à votre demande après un délai d’instruction d’un mois. Vous serez alors tenu d’afficher de manière visible la déclaration préalable des travaux pendant toute la durée du chantier.
Les normes liées à la réglementation thermique
Les vieilles maisons ont une isolation thermique assez faible. Orienter vos travaux dans ce sens pourrait vous permettre d’augmenter votre confort et aussi d’économiser de l’énergie. Les maisons qui possèdent une ancienne architecture sont soumises à un régime de règlement thermique simplifié.
Ceci veut dire que cette règlementation fixe des performances minimales à atteindre élément par élément. Vous devrez donc conformer la spécificité des pièces faisant partie de votre cadre de vie à cette exigence.
Les dispositions concernant la règlementation électrique
La règlementation en matière de sécurité électrique vous contraint ici à disposer avant tout travaux d’une attestation de conformité des installations électriques. Ceci est davantage obligatoire si l’extension de votre maison nécessite une mise hors tension intégrale. Le règlement prévoit aussi les règles de sécurités électriques à absolument respecter. Il s’agit :
- du nombre de prises de terre à envisager ;
- des prises allouées aux téléphones et autres réseaux informatiques ;
- des différentes zones de protection et
- de la taille de la salle de bain.
Vous connaissez à présent les réglementations à suivre pour étendre comme il faut une vieille maison. Notez que ces mesures doivent être respectées afin d’éviter toute déconvenue pouvant occasionner un arrêt des travaux. Certaines autres normes peuvent être applicables à votre projet et concerner la maçonnerie ou la prévention des accidents de travail pour les ouvriers. De toute évidence, vous devez requérir les avis des professionnels du bâtiment afin d’opérer de bons choix.